Une sculpture urbaine brûlée vive :
feue "La Diva", de Paco Sagasta


Gap, La Diva
"La Diva", sculpture de Paco Sagasta, en place sur le carrefour du théâtre (rond-point Gaston Julian depuis le 11/12/2009)


Achetée en 2006 par la ville de Gap, la sculpture "La Diva" de Paco Sagasta avait d'abord été placée face à l'hôpital (comme l'avait été au début le groupe sculptural "La parade des vaches", déplacé lui aussi), mais elle avait été abîmée. Dans son nouvel environnement, elle s'inscrivait dans le paysage urbain, à proximité immédiate de la bibliothèque municipale et du théâtre La passerelle.

Oeuvre artistique contemporaine unique réalisée en polymères, elle mesurait 2,75 m de hauteur, pesait 80 kg, et avait été acquise pour 10 000 €. Il faut en parler au passé, car après avoir été volée (ou plutôt arrachée de son support...) mi-novembre 2010, ses restes calcinés ont été retrouvés le 24 novembre 2010 dans un bois, au sud de Rambaud (Puy Maurel), près de Gap.

Nous n'avons pas de légitimité à donner un avis sur ce vol et cette destruction, ni sur le comportement de leurs auteurs, qui se sont d'ailleurs exposés aux gaz très toxiques de la combustion du polyester et du polyuréthane...

Le Ministère public et la justice l'auront pleinement sur les aspects délictuels, probablement sur les chefs des articles 322-1 § 1, 322-2 (en particulier le 1° "Destiné à l'utilité ou à la décoration publiques et appartient à une personne publique ou chargée d'une mission de service public"), 322-3 du code pénal, sans oublier l'incendie volontaire (en milieu forestier...), articles 322-5 et suivants du même code.



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