Regard sur « La Liseuse »

Gap, statue La liseuse, de Cyril De la Patellière
Gap, place Alsace-Lorraine : "La liseuse" (version originale),
scène avec la complicité artistique de Yuna


"L’art est une émotion que chacun doit pouvoir vivre au quotidien. En installant une statue de Cyril De la Patellière au coeur de Gap, la Municipalité offre à tous une occasion de s’approprier une création artistique" (source Gap en mag n°2, p. 9). La statue a ainsi été inaugurée le 4 avril 2009, place Alsace-Lorraine, avec la participation des associations Littéra, Théâtre en liberté, Maison Usher, des élèves du Conservatoire de musique, des élèves de l'atelier théâtre du CMCL pour des musiques et lectures de textes littéraires. Elle rejoint la collection des sculptures urbaines d'inspiration féminine de Gap, le groupe monumental de l'Esplanade de la Paix "Complicité" (polymères) du sculpteur Milthon et "La Diva" (polymères) [1] du sculpteur Paco Sagasta sur le carrefour Gaston Julian (c'est le rond-point du théâtre). En 2006, la ville de Gap avait organisé au Domaine de Charance la première Biennale de sculptures contemporaines. Au musée Muséum départemental, la programmation multiartitistique est dense et variée, de l'archéologie à l'art contemporain (sans oublier une belle collection d'oeuvres du sculpteur gapençais Jean Marcellin) avec une très riche et agréable dynamique d'expositions temporaires, et c'est 100 % gratuit.

"La liseuse" (bronze) est une commande de la ville de Gap au sculpteur Cyril De la Patellière. "Une maquette en plâtre sur terre glaise, un agrandissement et travail sur modèle durant huit mois, un premier moulage en résine, envoyé à la fonderie de Carrare en Italie, puis coulage et travail du bronze durant sept mois", pour une pièce unique en bronze à patine verte (hauteur 1,55 m, largeur 0,70 m, profondeur 1 m) "assise" sur la margelle de la fontaine à jeux d'eau de la place Alsace-Lorraine. Dans cette oeuvre de fiction, elle "lit" l'histoire de la ville de Gap (un ouvrage publié sous les auspices de la Société d'études des Hautes-Alpes).
Malgré la très grande beauté de l'oeuvre, la statue a subi les outrages de quelques vandales, tags mais aussi "fracture" de sa jambe : pendant un temps, elle a disparu pour réparation ; son pied repose maintenant sur un bloc de pierre, ce qui lui ôte une partie de cette grâce naturelle très "humaine".



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[1] "La Diva" a été volée et brûlée en novembre 2010
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